Début 2016, les bourses sont à nouveau orientées à la baisse. Puis ça remonte au printemps.
Fin juin, grosse panique, mais petit fléchissement, à l'occasion du vote sur le Brexit. On joue à se faire peur. Le calme revient à l'été (ce serait bien dommage de ne pas profiter du soleil tranquillement).
A la rentrée de septembre, des séances à la baisse se suivent à nouveau.
La suite ? Accrochez-vous, le wagonnet va continuer de descendre, monter, baisser, remonter, chuter, s'élever, dégringoler, se redresser, tomber, se relever, décrocher, grimper, dévaler... estomacs sensibles s'abstenir.
Depuis la crise de 2007-2008, les Etats se sont surendettés (pour sauver les banques menacées de faillite), puis les banques centrales ont utilisé tous les moyens à leur disposition (quantitative easing/rachat de dettes, taux zéro voire négatifs, etc.) pour relancer la machine. Rien n'y fait : la croissance ne revient pas et la crise économique perdure. Seuls les marchés financiers sont dopés par ces injections d'argent gratuit : les banques centrales ont donc créé la plus grande bulle financière de l'histoire.
Pourra-t-on sortir par le haut de cette crise ? bien sûr que non.
Qui paiera la facture ? voici quelques pistes :
- le contribuable, si les Etats surendettés décident d'augmenter leurs impôts pour se renflouer (comme le Portugal l'a déjà fait dès 2011, par exemple)
- l'investisseur qui aura acheté des bons du trésor, si tout ou partie des dettes souveraines sont effacées (cas de la Grèce dès 2011)
- l'épargnant, si les Etats ponctionnent les comptes bancaires pour se renflouer (cas de Chypre en 2013)
- la population dans son ensemble, si, pour éviter de prendre les mesures impopulaires ci-dessus, les Etats continuent de faire tourner la planche à billet, avec pour seules issues, l'éclatement de la bulle financière via un krach boursier (à l'image de celui de 1929, débouchant sur la Grande Dépression de 1929 à 1939) et/ou l'hyperinflation.
Alors, prêts pour le prochain tour ? attachez vos ceintures !
Fred Deion
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire